Bureau des migrations des DOM
Bureau des migrations des DOM
En 1963, Michel Debré crée un organisme chargé de faire venir les Ultramarins dans l’Hexagone : le Bumidom (Bureau des migrations des DOM).
Au total, plus de 260 000 Domiens sont concernés devant quitter leur terre natale pour des rêves chimères évidemment souvent déçus.
Les enfants de la creuse sont l’un des exemples emblématiques de la politique menée par Debré et le Générale de Gaulle afin de calmer les demandes d’indépendance des anciennes colonies.
De Gaulle venait de concéder l’Algérie ne voulait pas perdre les autres. Il charge Debré de trouver une solution…
(souce wikipedia)
Selon Alphonse Técher, le Bumidom a organisé la venue en métropole de 70 615 personnes entre sa création et décembre 1981.
Cela représente 44,7 % d’un total de 157 000 migrants venus d’outre-mer s’installer en France métropolitaine durant cette période, les autres se déplaçant dans le cadre de leur service militaire, d’une mutation de la fonction publique ou d’une migration plus spontanée.
La politique migratoire :
Bumidom n’a pas concerné les ressortissants de la Guyane, celle-ci ne connaissant pas les problèmes de surpopulation constatées dans les autres principaux départements d’outre-mer. La Guadeloupe et la Martinique ont émis respectivement 16 562 et 16 580 migrants durant la période.
La Réunion en a émis 37 473, soit plus de la moitié du total.
Ils sont majoritairement originaires du sud de l’île, des Avirons à Saint-Philippe. La surcharge démographique y etait critique et la population majoritairement blanche, donc réputée mieux susceptible de s’adapter à la vie européenne.
En 1966, les migrants réunionnais cessent d’arriver par bateau depuis le Port de la Pointe des Galets et parviennent désormais en métropole par avion depuis l’aéroport de Gillot.
Les interventions du Bumidom sont à l’origine d’autres entités, comme le Comité national d’accueil et d’actions pour les Réunionnais en mobilité (CNARM) créé en 1965 pour aider les Réunionnais à trouver un travail en métropole.
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FACE À L’HISTOIRE DES VAINQUEURS, C ’EST L A MÉMOIRE DES GENS.
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